Les dangers du chauffage au bois - 05/08/2021

L’objectif du ministère de la transition écologique est de diviser par deux les émissions de particules fines d’ici 2030

Le chauffage au bois est certainement la façon la moins polluante de chauffer un logement et la moins nocive pour ses occupants lorsque l’appareil de chauffage utilisé est récent et labellisé Flamme verte. C’est loin d’être le cas si l’appareil de chauffage utilisé est non performant car ancien ou est une cheminée à foyer ouvert. Dans ce dernier cas, les particules fines émises lors de la combustion représentent un réel danger pour les habitants. Selon une étude de Santé Publique France, environ 40.000 décès par an sont imputés aux émissions de particules fines. Ce qui a incité le ministère de la transition écologique à mettre en œuvre un plan visant à réduire de moitié les émissions de particules fines issues du chauffage à bois pour un usage domestique, entre 2020 et 2030. 600.000 appareils de chauffage à bois jugés non performants devraient être remplacés d’ici 2025. Pour aider les ménages les plus modestes, les aides publiques pourront représenter jusqu’à 90 % du prix d’achat du nouvel équipement. Ceci devrait permettre l’installation de poêles à bûches ou à granulés plus performants, et d’inserts dans les foyers ouverts. La loi Climat adoptée le 20 juillet définira prochainement, par un arrêté, des critères techniques quant au taux d’humidité du bois. Le public est également sensibilité à cette problématique par le nouveau DPE qui donne des recommandations sur les équipements de chauffage au bois.